COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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C’est avec stupeur et effroi que, comme tous nos concitoyens, nous avons appris ce mercredi 10 juin l’agression et le décès de notre collègue, Mme Mélanie GRAPINET, assistante d’éducation au collège Françoise Dolto dans l’académie de Reims.
Une fois de plus, la violence qui gangrène progressivement notre société a frappé l’École.
Après les attentats terroristes contre Samuel Paty et Dominique Bernard, qui restent gravés dans nos mémoires, et l’assassinat d’Agnès Lassalle – un acte d’une incompréhension d’autant plus grande qu’il venait de l’intérieur même de l’Institution – Mme Mélanie GRAPINET subit aujourd’hui le même destin tragique.
L’agresseur, un collégien de 15 ans, est l’un de ces milliers d’adolescents que notre École de la République a pour mission d’éduquer, au-delà des apprentissages, au vivre-ensemble, au respect de l’autre et à la tolérance.
Dans ces circonstances tragiques, le soutien du SNIA-IPR va tout d’abord à la famille de Mme Mélanie G., dont nous imaginons l’immense chagrin et le profond désarroi.
Il va également à nos collègues du collège Françoise Dolto et à toute la communauté éducative de l’académie de Reims, frappés par cet acte de violence meurtrière, incompréhensible et révoltant.
Nous leur exprimons notre profonde tristesse, notre sympathie et notre solidarité.
Au-delà du temps nécessaire au chagrin et au deuil, nous souhaitons que soit posée la nécessaire question de la sécurité des acteurs de l’éducation dans les écoles, les collèges et les lycées.
Pour faire société, nous avons besoin d’une École forte, ouverte à tous, mais qui soit aussi respectée, sûre et sereine, un sanctuaire dédié aux savoirs.
